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Hibernation : la tentation

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Hibernation : la tentation

Hibernation : à l’approche de l’hiver, la baisse de la luminosité et de la température met notre corps à rude épreuve.

Or, la luminosité et la température sont des synchronisateurs pour notre organisme et jouent un rôle essentiel dans notre sommeil. En cette période, certains d’entre nous ont envie de dormir, dormir et… d’hiberner comme les ours. D’autres multiplient les activités sans écouter le corps qui demande peut-être un ajustement d’énergie.

Non seulement nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil, mais de plus, ce dernier évolue tout au long de notre vie. Entre le bébé —qui dort beaucoup pour son développement —, et le senior qui a un sommeil plus léger, les caractères propres à chacun s’expriment : les couchés tôt et levés tôt ou l’inverse, les petits ou gros dormeurs. Enfin, les vies professionnelle, sociale et familiale colorent également ce sommeil.

De plus, tous les écrans de notre quotidien (télévision, ordinateur…)créent une luminosité qui, le soir venu, risque de bloquer la synthèse de l’hormone du sommeil : la mélatonine. Bien souvent, nous passons outre notre fatigue pour poursuivre nos activités. Notre cortex reste de fait éveillé et cela entraîne une vigilance qui va à l’encontre de l’apaisement propice à un bon sommeil…

 

Alors, hibernation ou continuité d’activité ?

Un juste milieu est sans doute possible !

Si vous vous sentez en « mode ours », sensation d’un corps lourd et sans énergie, bâillements à répétition : visez la qualité du sommeil plutôt que la quantité. Pour ce faire, privilégiez le plus possible des moments de dynamisme dans la journée, telle une marche vivifiante, et exposez-vous à la lumière car plus une journée est active, meilleur est le sommeil. De plus, ne confiez plus à la nuit seule votre récupération, créez-vous des moments de pause (moment de sensorialité, de convivialité ou de sophrologie !) et si vous le pouvez, accordez-vous une sieste flash en semaine et une sieste de 20 à 30 minutes le week-end.

Si vous vous sentez plutôt une abeille en mal de soleil et de chaleur, vous multipliez peut-être les actions au risque d’entamer vos réserves d’énergie. Nous vous invitons à écouter vos sensations corporelles et les premiers signes de fatigue le soir : bâillements, refroidissements, picotements des yeux… Pour répondre aux besoins du corps, adoptez une activité plus calme, en prenant plaisir à la lecture d’un livre pas trop captivant, à des mots croisés pas trop difficiles, au tricot, au dessin… Et pourquoi ne pas aller jusqu’à créer votre rituel du sommeil ? Votre organisme repérera cette habitude et vous lâcherez prise en douceur… pour glisser vers les rives d’un sommeil récupérateur.

Enfin, quelque soit votre profil de dormeur, il est deux leçons de l’ours et de son hibernation que nous pouvons retenir :

  • Ne pas manger en grande quantité avant de se coucher, mais dîner de façon raisonnée d’un repas composé de sucres lents…
  • S’aménager, comme le plantigrade de notre enfance, une « tanière » à soi : obscurité apaisante et propice au maintien du sommeil, chaleur adaptée entre 18 et 19 degrés. Quant au confort, portez votre attention sur une literie de qualité, un environnement feutré avec des couleurs douces ou neutres…

 

Le lieu du coucher est bien sûr à préserver afin que le sommeil, qu’il y soit court ou plus long, s’y déroule au mieux, saison après saison !

 

Ressources

Auteurices

  • RAMMONET Christine (Sophrologue)
  • RENAUDIN Stéphanie (Sophrologue)
  • l’équipe Offre Prévention de la Mutualité Française

 

Pour aller plus loin

 

Sources et références

 

 

 

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