Produits cosmétiques et santé
- PERRIN Philippe (Eco-infirmier)
- Equipe Offre Prévention de la Mutualité Française
L’essentiel
Dentifrices, shampoings, déodorants, lingettes démaquillantes… les produits cosmétiques sont devenus incontournables dans notre quotidien.
Les cosmétiques sont, en moyenne, composés de 35 ingrédients qui ne sont pas sans effets sur notre santé. De fait, certains ingrédients peuvent être allergisants, irritants, d’autres sont soupçonnés de perturber notre système hormonal, voire d’être cancérigènes.
Et plus que l’exposition à un ingrédient isolé, c’est l’exposition simultanée à plusieurs substances chimiques qui peut être néfaste à notre santé. Les ingrédients contenus dans chacun des produits cosmétiques peuvent se cumuler sur notre peau et dans notre organisme et s’associer aux produits chimiques contenus dans les produits d’entretien, les polluants de l’environnement et les substances toxiques de notre alimentation quotidiennement. Ce mélange et ses conséquences sont nommés « effet cocktail » et sont soupçonnés d’avoir un effet délétère sur notre santé. En effet, certains ingrédients majorent les effets des autres, certains s’associent pour produire de nouvelles substances qui peuvent être toxiques pour l’organisme… Si quelques ingrédients sont reconnus comme néfastes pour notre organisme, l’effet cocktail, complexe, a rarement fait l’objet d’études, et quand ces études existent, elles sont partielles.
Pour cette raison, il est recommandé d’utiliser les produits cosmétiques avec parcimonie et de bien décrypter les étiquettes afin d’éviter les substances les plus problématiques ou douteuses. On peut également réduire leur utilisation aux produits vraiment indispensables, voire fabriquer ses cosmétiques soi-même.
On veillera enfin à apporter une attention particulière aux populations vulnérables que sont les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes et les personnes présentant des maladies respiratoires ou des maladies de peau.
La surveillance de la qualité du cosmétique devra être renforcée lorsque le produit n’est pas destiné à être rincé, lorsqu’il sera appliqué fréquemment et sur une surface corporelle importante.
Principales substances toxiques contenues dans les produits cosmétiques et leurs effets sur la santé
Ces substances sont utilisées car elles améliorent l’aspect, la conservation, la durée, l’étalement des produits cosmétiques. Elles sont souvent peu coûteuses, ce qui explique qu’on y recourt encore massivement alors que leurs effets, préoccupants pour la santé, sont à présent reconnus.
Voici une sélection des principales familles de substances néfastes qu’il convient d’éviter, ainsi que leurs effets sur la santé :
- Les alkylphénols sont des perturbateurs endocriniens.
- Les filtres UV organiques (également appelés filtres UV chimiques) sont pour beaucoup des perturbateurs endocriniens.
- Le formaldéhyde est irritant, allergisant et un cancérigène avéré (en 2004, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le formaldéhyde dans le groupe 1 « substances cancérogènes avérées pour l’homme » pour les cancers du nasopharynx par inhalation).
- Les parahydroxibenzoates ou parabènes (ou parabens) sont à la fois allergisants et, pour certains, des perturbateurs endocriniens.
- Le PolyEthylene Glycol (PEG) est un composé soupçonné de contenir des substances irritantes et potentiellement cancérigènes.
- Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens entraînant des troubles de la fertilité. Ils sont dangereux pour le fœtus.
- Le Sodium Laureth Sulfate, irritant, est suspecté d’être un perturbateur endocrinien. Il affecte également le développement des yeux.
- Le triclosan pourrait affecter les fonctions musculaires. Il est allergisant et est soupçonné d’être un perturbateur endocrinien. Il est également suspecté de favoriser la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques.
L’Association Santé Environnement France (ASEF) propose, en téléchargement, une liste des substances du rayon beauté à éviter.
Sélection de produits de soin susceptibles de contenir des substances toxiques
Voici une sélection de produits de soin pouvant contenir des substances préoccupantes pour la santé et pour l’environnement
Les crèmes hydratantes
Les crèmes hydratantes pour le visage et le corps intègrent souvent dans leurs ingrédients des parabènes ou leurs composés (ethyl parabene, methyl parabene…). Ces substances sont utilisées pour leurs propriétés antibactériennes et antifongiques malgré le fait qu’elles soient allergisantes et, pour certains composés de cette famille, reconnues comme des perturbateurs endocriniens pouvant entraîner des troubles de la fertilité.
Ces crèmes contiennent également souvent des PolyEthylene Glycol (PEG). Ce composé est soupçonné de contenir des substances irritantes et potentiellement cancérigènes.
Les lingettes imprégnées
La plupart des lingettes imprégnées contiennent un agent conservateur toxique : le phénoxyéthanol aussi appelé « phénoxytol » ou « EGphE ». Ce conservateur est toxique pour le sang et le foie car il peut être absorbé par la peau ou par voie orale. Il est recommandé d’éviter d’utiliser des lingettes de ce type chez les enfants et surtout chez les nourrissons (pour la toilette du siège par exemple).
De plus, les lingettes sont très polluantes.
Les crèmes solaires
Les crèmes solaires traditionnelles sont constituées d’une association :
- de filtres UV organiques ou chimiques qui absorbent les rayons ultra-violets,
- de filtres UV minéraux, composés d’oxyde de titane et d’oxyde de zinc, qui reflètent la lumière.
Certains filtres chimiques étant accusés d’être des perturbateurs endocriniens, certains fabricants proposent à présent des crèmes composées uniquement de filtres minéraux. Mais cette composition rend la crème solaire difficile à appliquer et laisse des traînées blanches sur la peau. Pour résoudre ce problème, les fabricants incorporent alors des filtres minéraux sous forme de nanoparticules. Ces particules sont si fines qu’elles sont soupçonnées de passer la barrière épidermique ainsi que d’autres barrières physiologiques pour atteindre les organes internes. Il s’agit d’une technique relativement récente, et nous manquons d’études pour évaluer l’impact de ces nanoparticules sur la santé. À partir du 11 juillet 2013, les fabricants auront l’obligation d’indiquer la présence de nanoparticules sur les étiquettes.
Le dioxyde de titane est suspecté d’effets cancérigènes lorsqu’il est sous forme nanométrique. Là encore, les études scientifiques sont en cours et se contredisent. Dans le doute, il est recommandé d’éviter d’utiliser une crème solaire sur une peau blessée ou sur des coups de soleil. Il est également recommandé d’éviter ces crèmes solaires durant la grossesse et sur les enfants de moins de 6 mois.
Enfin, il faut privilégier les contenants de type tube plutôt que les sprays. Si l’on utilise des sprays, il faut éviter de les vaporiser dans des lieux fermés car cela favorise l’inhalation des nanoparticules.
Il faut aussi savoir que les crèmes solaires sont à l’origine d’une forte pollution des eaux et favoriseraient la disparition des massifs coralliens.
Les shampoings
La plupart des shampoings renferment des Sodium-laureth-sulfate (ou sodium-lauryl-sulfate ou SLS) qui sont des agents moussants. Outre le fait qu’ils assèchent la peau et le cuir chevelu, provoquent des démangeaisons et favorisent la formation des pellicules, les SLS sont soupçonnés d’être des perturbateurs hormonaux.
On peut également y retrouver des alkylphénols qui sont des perturbateurs endocriniens et ont un impact sur la fertilité.
Les dentifrices
Les dentifrices contiennent, pour la plupart, du triclosan qui est apprécié pour ses propriétés antibactériennes. Le problème est que le triclosan est soupçonné de perturber le bon fonctionnement de la thyroïde, de favoriser la survenue d’allergies chez les enfants mais aussi d’augmenter la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques.
Il est bioaccumulable dans les tissus et très toxique dans l’environnement.
Des produits de beauté susceptibles de contenir des substances toxiques
L’autobronzant
Souvent utilisés tout au long de l’année ou au début du printemps pour avoir bonne mine, les produits autobronzants pourraient présenter des risques. En effet, la majorité d’entre eux contiennent de la dihydroxyacétone ou DHA, qui est la molécule colorant la peau lorsqu’elle entre en contact avec les acides aminés de l’épiderme. La DHA est soupçonnée d’effets nocifs sur la santé (son caractère cancérigène est l’objet de débat). D’autre part, elle ne protège pas la peau des UV et ne dispense donc pas de l’application de crème solaire. Les autobronzants peuvent aussi contenir du formaldéhyde qui est un ingrédient reconnu cancérigène par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Si l’on souhaite utiliser ce produit, il faudra préférer les contenants en tube plutôt que les présentations sous forme de spray pour limiter les risques d’inhaler de la DHA.
Les déodorants et les anti-transpirants
Les déodorants, et surtout les anti-transpirants, font actuellement l’objet de mises en garde à cause de leur teneur en sels d’aluminium comme le chlorhydrate d’aluminium par exemple. Cette substance pénètre dans l’organisme et est suspectée de favoriser le cancer du sein. Dans certains anti-transpirants, cette substance représente parfois 25 % du produit total ! Les déodorants et les anti-transpirants peuvent également contenir des parabènes qui sont, pour certains, des perturbateurs endocriniens, ainsi que du triclosan qui est utilisé pour ses propriétés antibactériennes. Le triclosan est soupçonné d’avoir des effets néfastes sur les fonctions musculaires et notamment sur le fonctionnement cardiaque. Il entrave également le bon fonctionnement de la glande thyroïde et est aussi suspecté de favoriser la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries. Enfin, il est suspecté de favoriser la survenue de réactions allergiques, en particulier chez les enfants.
Il est donc recommandé de limiter l’utilisation de ces produits et surtout de l’anti-transpirant qui entrave une fonction naturelle du corps humain qui est la régulation de la température corporelle par la sudation. L’absorption des composés contenus dans ce type de produit est facilitée lorsque la peau est lésée. Leur usage est donc plus particulièrement déconseillé après rasage ou épilation.
Le henné noir
Le henné noir est essentiellement utilisé pour réaliser des tatouages temporaires qui durent quelques semaines. Contrairement au henné naturel qui ne contient que des plantes et donne une teinte allant du orange au marron orangé, le henné noir contient souvent des produits chimiques pour foncer la couleur et notamment de la paraphénylène diamine (PPD). Cette substance est interdite dans les cosmétiques depuis 2005 mais est parfois ajoutée illégalement par certains tatoueurs dans de très fortes concentrations, de l’ordre de 20 à 30 % du produit total.
Ce produit est très allergisant et peut provoquer des démangeaisons et des eczémas de contact. Une personne qui aura présenté une réaction au PPD une première fois exprimera une réaction allergique à chaque nouvelle rencontre avec l’allergène… Et cet ingrédient est présent partout dans notre environnement : il est utilisé pour colorer les jeans, le plastique, les cuirs, et entre dans la composition du cirage…
Les parfums
Les parfums contiennent de nombreux produits chimiques qui sont malheureusement fréquemment absents des listes d’ingrédients : perturbateurs endocriniens, produits allergisants, formaldéhyde… Les parfums sont d’autant plus néfastes qu’ils sont conditionnés en spray, car les gouttelettes en suspension peuvent être inhalées ou entrer en contact avec les yeux.
Les rouges à lèvres
Le principal problème des rouges à lèvres est qu’ils contiennent de faibles quantités de plomb. Cet ingrédient est retrouvé dans beaucoup de marques de rouges à lèvres. En 2011, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi testé 400 rouges à lèvres présents sur le marché en 2010 et propose une liste de ces produits classés par ordre de concentration en plomb. Il faut toutefois noter que le risque pour la santé est faible car les teneurs en plomb mesurées dans les rouges à lèvres (ou dans une moindre mesure les gloss) restent largement inférieures aux limites recommandées en Allemagne ou au Canada par exemple.
Le plomb est un neurotoxique puissant qui peut entraîner des troubles mentaux, des retards d’apprentissage, de langage et de comportement. Ce métal traverse facilement la barrière placentaire, ce qui le rend particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. Il est responsable de saturnisme et est également suspecté d’être cancérigène.
Par mesure de précaution, il convient d’éviter les produits contenant les plus fortes concentrations en plomb et de limiter les retouches en cours de journée, surtout pour les femmes enceintes.
Les vernis à ongles
Dans certains vernis à ongles qui ne sont pas en conformité avec la réglementation, on trouve encore des phtalates, bien que certains d’entre eux soient interdits dans les cosmétiques depuis 2001 ainsi que du formaldéhyde à des concentrations supérieures aux 5 % autorisés depuis 1996. Certains d’entre eux peuvent même contenir du toluène qui est une substance suspectée d’être cancérigène. Les plus fortes concentrations en polluants se trouvent souvent dans les vernis bon marché, chez les destockeurs ou encore sur les marchés.
Les phtalates et le formaldéhyde peuvent facilement traverser l’ongle et être absorbés par l’organisme, car l’ongle est un organe poreux au même titre que la peau. Ces substances étant très volatiles, elles sont, de plus, fréquemment inhalées lors de la pose. L’usage quotidien et au long cours de ces produits pourrait se révéler dangereux.
Les laques et les fixateurs pour cheveux
Certaines laques et fixateurs pour cheveux contiennent des phtalates et du PolyEthylene Glycol (PEG). Ce dernier est soupçonné de pouvoir contenir des substances irritantes et potentiellement cancérigènes.
La réglementation
La dénomination INCI
Sur tous les contenants des produits cosmétiques figurent le terme « INCI » suivi de la liste des ingrédients composant le produit cosmétique. Le terme « INCI », ou International Nomenclature of Cosmetic Ingredients, est la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques. Elle a été créée en 1973 et est régulièrement mise à jour par une association américaine regroupant les fabricants de produits cosmétiques. Les dénominations INCI sont utilisées pour lister les ingrédients présents dans le produit.
La dénomination INCI est utilisée aux États-Unis, en Europe et au Japon.
En France, depuis 1998, les fabricants doivent indiquer sur les emballages des produits cosmétiques, l’intégralité des ingrédients.
Le principe
- Les ingrédients sont listés dans l’ordre décroissant de leur quantité, de la plus forte à la plus faible concentration,
- les extraits de plantes figurent sous leur patronyme latin,
- les molécules sont citées en anglais,
- les substances parfumantes sont regroupées sous le terme générique « Parfum » ou « fragrances »,
- les colorants sont regroupés dans un référentiel. Chaque colorant s’écrit CI puis un nombre à 5 chiffres.
Les limites de ce système
- Il est impossible de connaître les proportions exactes d’un ingrédient.
- On ne connaît pas l’origine ou le mode de production des ingrédients.
- Il n’est pas possible de connaître précisément les substances entrant dans la catégorie « Parfum ». Ce peut être des huiles essentielles comme des parfums de synthèse. Plus de 100 ingrédients entrant dans cette catégorie peuvent être utilisés dans un produit par exemple, dont certains peuvent être allergisants ou irritants.
- Les ingrédients représentant moins de 1 % du produit peuvent être énumérés dans le désordre à la fin de la liste, ainsi un principe actif représentant 0,006 % du produit, peut se retrouver devant un conservateur allergisant représentant 0,99 % du produit.
- Le langage utilisé est particulièrement incompréhensible pour les consommateurs.
Comment éviter les substances toxiques des produits cosmétiques ?
Décrypter les étiquettes
Pour repérer les ingrédients néfastes pour la santé, il faut s’armer de patience, et quelquefois d’une loupe, et détailler la liste d’ingrédients indiqués sur l’étiquette du produit. Certains sites Internet indépendants proposent des banques de données d’ingrédients contenus dans les produits cosmétiques et indiquent leurs effets sur la santé. Vous pouvez trouver une base de données de ce type sur le site Laveritesurlescosmetiques.com .
Privilégier les labels écologiques
Les labels français Cosmébio Bio et Eco
Le label Cosmébio Bio certifie qu’au minimum 95 % des végétaux utilisés et 10 % de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique.
Le label Cosmébio Eco garantit qu’au minimum 50 % des ingrédients végétaux et 5 % de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique.
De plus, ces deux labels apportent la garantie que les cosmétiques ainsi labellisés sont composés au minimum de 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.
Le label allemand BDIH
Ce label est plus exigent que les labels Cosmébio. Les Cosmétiques doivent être formulés à partir de matières premières naturelles, issues du règne végétal ou minéral. Sont interdits : les colorants, les produits de la pétrochimie, les parfums de synthèse, l’irradiation, les tests sur animaux…
L’Eco label européen
Il distingue les produits ou les services plus respectueux de l’environnement. On le trouve seulement sur les savons, les shampoings et les après-shampoings. En plus de certifier le contenu, ces labels écologiques reposent sur une approche globale et prennent en compte le cycle de vie complet du produit, de l’extraction des matières premières, à la fabrication, la distribution, la gestion des déchets…
Le label « Four Free »
Pour les vernis à ongles, il existe le label « Four free » qui garantit l’absence des quatre substances les plus dangereuses que les vernis peuvent contenir : les phtalates, le formaldéhyde, le toluène et le camphre synthétique.
Il faut savoir qu’il existe aussi des vernis à l’eau qui contiennent 85 % de substances naturelles.
Faire soi-même ses produits cosmétiques
Les matières premières
Peu d’ingrédients suffisent pour élaborer crème hydratante, savon, baume pour les lèvres ou shampoing :
- Du savon de Marseille en paillettes.
- Des huiles végétales neutres comme l’huile d’amande douce.
- Des huiles essentielles. La manipulation des huiles essentielles est délicate car elles sont très concentrées, on doit donc éviter le contact direct avec la peau. De plus, certaines sont allergisantes ou photosensibilisantes. Sauf rares exceptions, elles sont déconseillées aux femmes enceintes et aux jeunes enfants.
- De la cire d’abeille ou des cires végétales.
- Des eaux florales comme l’eau de rose, de bleuet, d’hamamélis…
- De l’argile.
Les précautions à prendre
Il convient d’adopter des mesures d’hygiène draconiennes lors de la fabrication de ses produits cosmétiques. Il est nécessaire de bien laver les contenants et de porter des gants, à la fois pour éviter le contact direct avec certaines matières premières, mais aussi afin de limiter la prolifération des bactéries.
Enfin, comme ces produits ne contiennent pas de conservateurs, il faut en fabriquer seulement de petites quantités, les utiliser rapidement et, le plus souvent, les conserver au réfrigérateur.
Les recettes
Les recettes sont nombreuses sur Internet et dans la littérature. Pour commencer à élaborer vos produits cosmétiques, vous pouvez consulter le livret de recettes proposé par l’Association Santé Environnement France (ASEF).
Références
Sources
- Association Santé Environnement France
- Ecolabels.fr
- European commission, CosIng
- La vérité sur les cosmétiques
- Le site de la Food and Drug Administration (FDA)
Rédaction
Ce dossier a été rédigé par
- L’équipe Offre Prévention de la Mutualité Française
- Philippe Perrin